quelques envies, quelques espoirs

Avez-vous déjà ressenti cette sensation ? Vous avez froid et en même temps, vous êtes poisseux de sueur. Vous n’êtes pas fatigué et pourtant, vous n’avez absolument aucune énergie.

Ne me dites pas que ce n'est pas vrai, je suis sûre que vous attendiez ce retour... Ou bien était-ce  moi ?

Bon le fait est que ma maman doit vraiment en avoir marre de m'entendre me plaindre alors je préfère venir le faire ici! Je blague bien sûr, je ne veux surtout pas que ce blog devienne barbant, juste un lieu de pensée, de rêves et d'espoir comme convenu dans notre pacte...

Je viens donc vous annoncer que j'ai eu mon BAC L mention Ab avec 20 en maths, que j'ai eu un nounours aussi (cf. la recette du bonheur au début de ce blog) et que je suis en ce moment même devant mon ordi (vous vous en seriez doutés...) en Irlande, non comme touriste mais comme fille au pair...

Je me retrouve là, devant cet écran et je me dis, 'tain Sophie, d'où te venait toute cette inspiration ? Comment as-tu pu écrire ces articles ? La détresse que tu éprouvais en scientifique te donnait-elle cette capacité d'écrire, encore et toujours, toujours plus et toujours mieux (ou pas) ?

Je regarde ce même écran et là, trou noir... je voudrais vous parler de l'amour... mais il n'y en a pas dans ma vie, je voudrais vous parler du bonheur, mais je le cherche encore, je voudrais vous parler de l'Irlande, mais ce n'est pas le bon blog (http://frenchyaupair.canalblog.com), je voudrais vous parler de tout ce que j'ai oublié, tout ce qui s'est effacé, tout ce qui est à venir... mais je n'en ai pas le pouvoir. Et juste en ne parlant de rien, je crée un article... Il ne contient peut être pas tout ce que j'aurais souhaité vous transmettre mais il est là, il sort de mes entrailles, de mes doigts, de mon esprit et tout mon corps s'y met pour tisser cette toile, telle une araignée, je fait ça pour me nourrir, me

nourrir de ce bonheur que j'ai de vous retrouver, de cette passion que j'ai pour l'écriture, de tout ce temps que j'ai attendu pour enfin revenir, revenir à la VIE !

pix' by me, ardèche, juillet 2008

        Vous connaissez ce rêve qu'ont tous les jeunes gens âgés de 17-18 ans? Mais si, vous savez bien, l'indépendance... ce mot imprimé dans notre tête en grandes lettres néon, clignotant de préférence, ce mot qui parvient à allumer des milliers d'étoiles dans nos yeux lorque nous le prononçons doucement, tentant de le faire durer le plus longtemps possible, comme la dernière cuillère de Nutella avant que le pot ne passe à la poubelle.
        "Comme c'est bizarre, comme c'est étrange", rien qu'à l'écrire, mon ventre se noue dorénavant. Indépendance est maintenant synonyme de solitude, dans ma petite chambre, à l'étage de la maison de Dédou. Trop petite pour y inviter quelqu'un, trop seule pour m'éclater, trop pauvre pour sortir...
        N'allez pas croire que je préfère vivre dans la maison familiale non, je tiens trop à mon indépendance.

    Mais alors quoi? Alors... eh bien je ne sais pas... Je pourrais en profiter pour travailler plus, pour lire plus. Mais non, la solitude me noircit les idées. Les moments que je préfère, sont ceux que je partage avec Dédou, la propriétaire qui vit en-dessous. Vous trouverez peut-être cela étrange qu'une jeune fille de bientôt 18 ans puissent aimer discuter et regarder les émissions avec une au moins septuagénaire... Peu m'importe ! Elle est mon seul bouchon d'évacuation, la seule soupape qui peut me permettre d'oublier un instant la noire solitude qui m'entoure, celle que j'ai tant désirée sous le nom de ...

INDEPENDENCIA

Je voudrais changer le monde, mais je ne suis même pas capable de changer le système de passage au self. Ue puis-je faire, pauvre petite fourmi perdue dans l'étendue de ce vaste monde ?

Je voudrais que les hommes arrêtent de porter des slims en montrant leur cul. Mais je ne leur avouerai jamais, je ne voudrais pas me faire taper.
Je voudrais faire quelque chose de bien pour protéger l'environnement, mais je ne suis pas même capable de pratiquer le tri sélectif.
Je voudrais que les gens consomment moins de pétrole, mais j'ai tout autant besoin de ma petite moto qu'ils ont besoin de leur voiture pour se déplacer.

Finalement, que suis-je capable de faire mis à part avoir une grande gueule ou boire les paroles de Hulot en l'adulant de tout mon être ? Certainement pas changer le monde ni même mener une révolution !

 Alors que l'absentéisme est très sévèrement puni dans les établissements scolaires, je le trouve plutôt bénéfique en matière de blogs... En effet, qu'aurais-je donc à vous raconter si je n'avais pas été absente pendant... tout l'été ? Nada... le grand blanc... la routine habituelle... Mais voilà, le fait est que j'ai 1001 anecdotes sur ma propre vie à vous énoncer, tant et tant que... j'en ai oublié...
    Tout d'abord, court résumé de mes résultats scolaires : scabreux, un pur échec, un ramassage complet et j'en passe. Envie de tuer un "pédagogue" m'ayant fait passer le rattrapage et pourtant, envie de le remercier...
    Eh oui, grâce à vous, Mr le "professeur" de biologie, j'ai pu sans aucune difficulté changer de filière et ainsi m'orienter vers l'antipode de la section scientifique, la filière Littéraire !

    Ensuite, mes vacances : je ne suis résolument pas capable de garder les mains dans les poches et la tête sur l'oreiller plus de deux jours... me voilà donc engagée dans un centre aéré avec des 3-5 ans pour trois semaines, une colonie avec des 4-8 ans faible et moyenne autonomie pour deux semaines puis des 6-16 ans pour deux autres semaines qui finaliseront ma fatigue. Tout cela bouclé et rangé une semaine avant la rentrée.

    Mmmmh... cette fameuse rentrée tant attendue dans un lieu inconnu qui ne l'est plus à cette heure. D'heureuses rencontres en macabres découvertes, d'allers en retours, me voilà à la recherche d'un endroit où poser ma tête dans cette ville riche en nouveauté.
    Après vous avoir un tant soit peu exposé la situation dans laquelle je me retrouve aujourd'hui, j'espère pouvoir écrire et décrire toutes autres choses qui n'élèveront pas la fatigue intellectuelle de votre esprit.

... bonsoir!!
C'est moi ! toujours en vie (plus pour très longtemps). *inspire à fond et respire à plein nez l'odeur de renfermé que dégage ce blog*

Parfois, on éprouve ce petit besoin de revenir sur un endroit aimé, généralement, dans les films, cela présage une attaque ou un meurtre... eh bien, je ne serais pas l'expression qui confirme la règle...

Mais je ne reviens pas pour me plaindre. D'ailleurs, pourquoi reviens-je? Nous avons un "petit s" au pouvoir, un festival de Cannes terminé, des élections législatives qui arrivent mais aussi... ah non j'y arriverai pas... le B... B... B.... c'est trop dur décidément, je ne suis ni assez courageuse, ni assez forte... si je reviens c'est pour le Bhh bon plaisir de vous revoir n'est ce pas ? Comment ça vous en doutez ? Oui, vous avez raison...

L'été arrive, la chaleur aussi, seulement pour quelques départements d'ailleurs... les oiseaux recommencent à chanter (et à se faire écraser), les blés à dorer et les écoliers... à sécher ou réviser.

Nostalgie... de ce temps où l'on n'avait pas à se préoccuper des examens, où le dernier jour de cours se faisait dans la joie et la bonne humeur et non pas dans... les pleurs, embrassades et promesses de se revoir...

De ce temps où l'on n'avait pas à écrire à la peinture indélébile sur les murs pour que l'on se souvienne de nous, du temps où nous détestions les profs et avions hâte qu'ils partent...où l'idée de nous serait pas même venue de partager un pique-nique avec eux...

La nostalgie n'est qu'une émotion qui ne dure pas.

A toutes les personnes qui passent leur BAC...

mmmmh! les films d'Almodòvar, quel régal! Etranges, provocateurs, du début à la fin on ne peut dévier notre regard des images se déroulant devant nos yeux tantôt ébahis, tantôt admirateurs devant un film si bien mené. Satires de la vie ? Je ne pense pas. Pour moi, il nous montrerait plutôt ce que nous ne voulons pas voir, parce que l'on ne sait pas voir plus loin que le bout de notre nez.

Peut-on encore aujourd'hui prétendre ignorer les crimes produits sur les jeunes garçons ou jeunes filles dans les collèges catholiques ou les couvents dans les années 60-70 ? (à voir également Magdalene sisters de Peter Mullan)

Trop de sujets qui manquent à la mémoire et trop de mémoire qui manque aux sujets.

Des films d'Almodòvar, je n'en retiens que trois (pour l'instant) : tout sur ma mère, volver et la mauvaise éducation.

Et voilà... chalet des Bouchards, bonsoir!

Encore une année de terminée, encore une étoile de passée, encore de nouveaux monos rencontrés, encore de bonnes journées à s'éclater, ski club valentinois, jamais je ne m'en lasserai!

Elle commençait pourtant mal cette semaine... 40 de fièvre, mise en quarantaine, possible interdiction de skier...et puis non après tout, on ne m'empêchera pas de skier!
On ne s'ennuit jamais au chalet des Bouchards. Des enfants à soigner, des journées à skier, des kilomètres à parcourir et des bouches à nourrir. Sans oublier l'émission... 5 jours au Bouchardland pour CNN Vercors...
http://skivalence.over-blog.com un moment de franche rigolade.

De retour à la maison, ne reste que de bons souvenirs et peut être aussi l'envie, l'envie d'y retourner et de continuer.

Peu importe l'âge, ce sont toujours les rires qui résonnent entre les murs du chalet.

A tous les Boucharlandais, je vous dis (j'espère) à l'année prochaine et....... Bonzaï !

(photo à venir)

"le bac, c'est comme la lessive : on mouille, on sèche... et on repasse" voilà la citation que je trouve en vérifiant ma boîte mail cet après-midi.

    Ce bac, ne me fait pas peur, ce bac, je l'aurai, coûte que coûte! Je travaille, je rabache, j'apprends, j'écris et dessine mais ce n'est toujours pas ça... Les notes ne suivent pas. J'ai le syndrôme de la feuille blanche... elles sont là pourtant ces formules ! Je les connais bien alors pourquoi s'enfuient-elles devant ce bureau ? Pourquoi m'abandonnent elles à un moment si primordial ?
 Je ne demande pas la lune, juste un peu de calme dans mon esprit... 4 heures d'ordre et non de trou noir.
Je ne baisserai pas les bras (quoiqu'ils ne soient pas autant levés que je le voudrais), la persévérance sera peut-être la clé du diplôme.
    Pauvre prof de maths... désespéré devant nos airs ahuris...
  Le regret ne devrait pas faire partie de mes pensées mais... Pourquoi ne suis-je donc pas allée en Littéraire comme j'y étais prédestinée ? Devant moi, un champ de sable mouvant... derrière moi, un mur infranchissable, sous mes pieds, une planche menace de s'effondrer à tout moment, laissant place à un puits...
    Que puis-je faire ? Attendre ? noon. Je serais déjà morte. Je n'ai pas le choix, je dois avancer... Trouver ce petit truc qui me sortira de cette galère, répondre à l'énigme qui m'est posée et pouvoir me réveiller, enfin, sortir de la torpeur, sortir de ce cauchemard... car c'en est bien un !

    Vous n'ignorez pas que mardi c'était mon n'anniversaire !
L'occasion de dresser un peu le bilan de cette année passée...

la photo de 2006

  Ce fut un jour ordinaire pour une année... peu ordinaire... remplie de stress et de tristesse, de désespoir... broyer du noir pendant toute une année c'est pas joyeux, voilà pourquoi j'avais hâte de tourner la page. Me voilà donc sur une page vide qui se remplit au fur et à mesure que j'avance... cette page, je l'ai choisie blanche, pour être la plus séparée possible du noir. C'est l'année du renouveau, de l'espoir et des rêves, l'année de la fin... fin du lycée, j'espère. L'autre jour, on me demandait encore quels étaient mes bonnes résolutions, sur le coup, je n'ai pas su répondre, aujourd'hui, je ne sais même pas si j'ai fait le bon choix et surtout, si j'arriverais à tenir un souhait si difficile...

    Je veux voir la vie en rose, en jaune, en orange, en vert, en violet ! Je veux jouir jour après jour du bonheur d'être ici, pouvoir voir mes ami(e)s en bonne santé et heureux, aussi. Avancer et ne rien regretter, ne pas regarder en arrière, ne penser qu'à l'instant présent, réfléchir avant d'agir seulement quand c'est nécessaire, oser, ne pas avoir honte, être moi.

  Donc mon bilan c'est :

• une année euh noire
• quelques disputes
• quelques déceptions
• quelques découragements
• très peu de sport
• de vrais amis sur qui compter
• peu de fêtes
• peu de travail
• peu de motivation

le résultat ? une année qui nous fait avancer, une année qui nous fait prendre conscience de notre place et de la fourberie et la lâcheté de certaines personnes qui nous entourent, une année de laquelle on retire beaucoup de leçons, celle sans laquelle on ne pourrait avançer.
Alors malgré tout, merci 2006! merci 16 ans!

Bonne et Heureuse année à tous!